Une ville connectée en fibre optique avec une latence nulle

Pourquoi et comment la latence peut affecter votre entreprise

La latence, c’est le temps qu’il faut à un paquet de données pour passer d’un endroit à un autre sur un réseau. Dans un monde où chaque milliseconde compte, une latence faible est un critère primordial dans le choix d’une connectivité professionnelle. Pour les grandes entreprises, c’est même un facteur critique. Dans ce nouveau guide gratuit, nous allons expliquer en détail le concept et vous aider à réduire la latence au plus faible niveau possible.

Scroller vers le bas

En matière de connectivité, la rapidité ne fait pas tout. Nous l’avons déjà vu avec le concept de bande passante minimale garantie : une latence élevée peut entraîner des retards dans la communication entre les serveurs et les clients, mais aussi entre les différents sites d’une même entreprise. Cette situation peut clairement compromettre la qualité des services en ligne, la collaboration dans le Cloud, les appels vidéo, les transactions commerciales, les transactions financières et bien d’autres opérations critiques.

Qu’est-ce que la latence ?

La latence, souvent exprimée en millisecondes, est le temps que vont mettre vos données à passer d’un point à un autre sur un réseau. Un exemple : vous envoyez des documents de votre poste de travail à un Cloud privé. La latence sur ce chemin est la différence entre l’envoi et la réception des données.

Lorsque vos données professionnelles circulent sur Internet, elles doivent généralement traverser plusieurs réseaux. Plus le nombre de réseaux est élevé, plus les risques de retard sont importants (réponses HTTP).

Les facteurs qui influencent la latence

La latence affecte directement la performance du réseau d’une entreprise. Ce délai peut être causé par plusieurs facteurs :

  • La distance physique
  • La qualité du matériel réseau
  • La congestion du trafic
  • La connectivité de votre fournisseur d’accès internet professionnel

C’est quoi une bonne latence ?

C’est simple. Une bonne latence est une latence nulle ou la plus proche possible de zéro milliseconde.

En entreprise, une latence acceptable se situe en dessous de 20 ms. La fibre optique présente une latence de 1 à 3 ms en général.

Comment mesurer la latence ? Pour connaître la latence de connectivité, vous pouvez effectuer un test ping dans votre console ou un speedtest avec un câble Ethernet et observez la valeur en “ms”. Les services de test de vitesse les plus connus sont Ookla, nPerf ou encore Fast (Netflix).

VDSL, câble, satellite, fibre optique : quelle latence ?

La latence varie d’une technologie à l’autre

  • En Belgique, la plupart des connexions à internet passent par le VDSL ou le câble coaxial. Nous l’avons déjà vu : le VDSL et le câble utilisent principalement des câblages en cuivre ou coaxiaux. Même si les deux technologies peuvent offrir des vitesses de téléchargement décentes (100 Mbps pour le VDSL, jusqu’à 1 Gbps pour le câble), elles sont sujettes à une latence plus élevée en raison des interférences électromagnétiques et de la dégradation du signal sur de longues distances.
  • L’internet par satellite – moins courant en Belgique en raison de la connectivité haut débit riche en milieu urbain et un milieu rural – est toujours marqué par une latence élevée, car les données doivent être transmises sur des dizaines de milliers de kilomètres (entre la terre et le satellite).
  • La 4G présente elle aussi une latence encore élevée, mais la 5G devrait réduire cette latence dans les années à venir.
  • La fibre optique par contre, utilise la lumière pour transmettre des données, offre non seulement des vitesses de transfert nettement supérieures, mais aussi une latence quasi nulle. Ce n’est donc pas un hasard si les entreprises qui dépendent de la rapidité et de la fiabilité de leurs connexions optent désormais en priorité pour la fibre optique.

Faible latence : quelles applications ?

Pour les particuliers, une latence faible est une question de confort. Dans le cas de l’entreprise, la réduction de la latence à sa valeur la plus faible possible peut avoir un impact extrêmement important sur ses opérations. Les applications sont vastes.

  • Connexion aux fournisseurs de contenu : Les PME et les grandes entreprises doivent pouvoir accéder rapidement et sans délai à des bases de données volumineuses (données, bases de données, vidéo).  Une latence élevée peut affecter cette accessibilité.
  • Accès aux Clouds publics, privés ou hybrides : Le Cloud est désormais un élément structurant dans l’infrastructure IT de nombreuses société, que ce soit pour le stockage, la puissance de traitement ou les applications métier. Une faible latence garantit que les ressources cloud sont toujours accessibles et réactives, notamment pour l’accès à des applications dans le Cloud (Microsoft 365, SAP ou Google Workspace pour en citer quelques-unes). Les entreprises qui utilisent des architectures hybrides, combinant des ressources cloud publiques et privées, ont un besoin encore plus critique de faible latence pour assurer une intégration fluide entre les différents environnements.
  • Opérations financières haute fréquence Pour les institutions financières, chaque milliseconde importe. Une latence minimale peut faire la différence entre un trade rentable et une opportunité manquée. Les entreprises de ce secteur dépendent d’une connectivité ultrarapide pour prendre des décisions en temps réel.

 

Comment réduire la latence dans mon entreprise ?

En matière de réseau, les opérations ne sont jamais simples. Plusieurs facteurs influent directement sur la vitesse de déplacement des paquets de données, dont certains sont à l’origine de la latence du réseau.

1. Dresser un inventaire du matériel réseau

Vous devez préalablement vous assurer que les fondations de vos systèmes internes fonctionnent aussi efficacement que possible face à l’explosion des débits et de la demande en connectivité. Le matériel, parfois ancien ou vétuste, peut engorger ou ralentir votre réseau. Le câblage réseau, par exemple, doit aujourd’hui répondre à des normes récentes. Une entreprise disposant encore de câbles réseau de catégorie 5E ou 5 – limités à 1 Gbps – doit impérativement remplacer ce câblage au profit des catégories 6, 6A, 7 ou 8. Cet inventaire fera office de diagnostic avant, par exemple, d’envisager une connectivité multigigabits au sein de l’entreprise.

Schéma de causes de latence sur un réseau informatique
Les causes de la latence sur un réseau (Source : Comparitech.com)

2. Bien choisir son fournisseur d’accès à internet

La façon la plus simple de réduire la latence consiste à opter pour un opérateur internet avec une latence la plus faible possible. Pour cela, vous devez privilégier la fibre optique professionnelle (dédiée si possible). Belcenter déploie son propre réseau en Belgique depuis 2010. Il est aujourd’hui connecté à 6 pays européens, avec une connexion directe à 2 000 réseaux et fournisseurs de contenu, dont la plupart des fournisseurs Cloud. Cette interconnexion est essentielle pour vous garantir à la fois une bande passante importante et un trafic réseau avec une latence quasi nulle.

Pour assurer la continuité des opérations, il est désormais possible de doubler la fibre. L’accès peut être sécurisé par deux chemins de fibre assurant une latence quasi nulle. De cette façon, votre opérateur télécom vous garantit un uptime de 100% sans devoir passer par une connectivité back-up en 4G ou en VDSL, qui seraient affectée par une latence plus élevée. Une fibre doublée redondante avec une latence nulle est l’une des options proposées dans le cadre d’un contrat Corporate avec Belcenter.

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